Le ministère irakien de l'Éducation a terminé la restauration de centaines d'écoles qui avaient été endommagées par des actes terroristes dans la province de Ninive.

Ces écoles sont maintenant prêtes à accueillir des milliers d'élèves pour l'année scolaire 2018-2019, a fait savoir à Diyaruna le porte-parole du ministère Sarmad Salam Lafta mardi 31 juillet.

L'année dernière, une fois Ninive débarrassée de « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS), le ministère avait lancé une campagne de reconstruction de toutes les écoles détruites de la province, situées pour la plupart dans la partie ouest de Mossoul.

En coopération avec l'UNESCO, le PNUD et des organisations humanitaires, le ministère a réhabilité 1 740 écoles qui avaient été endommagées à des degrés divers à Mossoul et dans d'autres villes de Ninive, a expliqué Lafta.

« Notre ministère a été le premier [ministère irakien] à entrer dans les zones libérées de Mossoul pour y lancer un plan vigoureux de reconstruction des écoles et de reprise d'une activité éducative normale, en s'attachant à vouloir relever les défis de l'impossible », a-t-il ajouté.

Le plan de reconstruction du reste des écoles concernées à Ninive « bat son plein », a-t-il poursuivi, soulignant que près de 800 autres écoles sont en cours de réhabilitation.

« Le Fonds monétaire international a réservé 35 millions de dollars pour aider l'Irak à reconstruire le secteur de l'éducation et à surmonter les impacts de la guerre », a-t-il précisé. Cette somme « a été réservée pour la reconstruction des écoles restantes et pour leur dotation avec les fournitures scolaires nécessaires, ainsi qu'à la formation du personnel enseignant ».

Cette réhabilitation porte non seulement sur les infrastructures scolaires, mais s'attache également à aider les élèves et leurs professeurs à surmonter les effets néfastes de l'idéologie extrémiste de l'EIIS, a poursuivi Lafta.

« Nous travaillons selon deux axes ; le premier consiste à développer les capacités de notre personnel enseignant à confronter l'idéologie de l'EIIS et l'extrémisme et à effacer ses effets », a-t-il expliqué.

Le second s'attache à « renforcer les valeurs nationales, humaines et éducatives, à développer une pensée saine chez les élèves, et à les inciter à persévérer à l'avenir dans le service de leur pays ».