La circulation des voitures et camions a repris son cours normal sur la route liant les extrémités sud et nord de la province d'Idlib depuis la résolution de la crise de Fuaa et Kafraya, a indiqué un activiste local à Diyaruna.

Les civils syriens qui ont été piégés dans les villes pro-régimes par les groupes radicaux, dirigés par Tahrir al-Sham, ont pu évacuer la zone aux termes d'un accord négocié le 17 juillet par l'allié de l'opposition la Turquie et l'alliée du régime la Russie.

Les villes, dans le centre de la province d'Idlib, a été en état de siège pendant près de trois ans, et la route traversant la province qui parcourt les deux axes a été bloquée.

« Les parties sud et nord d'Idlib ont été presque totalement coupées l'une de l'autre », a affirmé l'activiste Haissam al-Idlibi à Diyaruna.

La route de Bab al-Hawa était constamment soumise aux bombardements et tirs isolés, et a été bloquée avec des talus et des digues de béton, poursuit-il.

Immédiatement après la levée du siège et dès que les habitants ont pu être évacués de la zone, le travail a démarré pour rouvrir la route, a-t-il confié.

Les équipes de la défense civile à Idlib ont ramené les équipements nécessaires et enlevé les talus et les digues de béton, a expliqué al-Idlibi.

Les équipes réparent la route autant que possible pour ouvrir la circulation aux véhicules, a-t-il indiqué, notant que les civils sur les deux côtés de la province ont commencé à utiliser la route dès que les talus ont été retirés.

Reprise de la circulation, mais les dangers persistent

La route de Bab al-Hawa connait maintenant une vive activité de la circulation par les civils et les marchands, a signalé al-Idlibi, et il est prévu que l'activité commerciale prospère après la réouverture du corridor principal.

« Malgré l'ouverture de la route, cependant, les deux extrémités de la route demeurent toujours dangereuses à cause de la prolifération des mines », a-t-il mis en garde.

Des équipes de déminage spécialement formées de la défense civile enlèveront progressivement les mines dans les zones qui pourraient constituer le plus grand danger pour les civils, a-t-il indiqué.

Dans la province en général, les mines et les engins explosifs improvisés (EEI) continuent de constituer une vraie menace pour les civils dans la province d'Idlib.

Lundi 23 juillet, une voiture a heurté un EEI sur la route entre les villes de al-Mastuma et Ariha. Quatre passagers ont trouvé la mort, et la voiture a été détruite.