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Retour des déplacés d'al-Hawija

Khalid al-Taie

Sur cette photo publiée en ligne le 16 juin, des familles déplacées reviennent à al-Hawija depuis le camp de Lailan, où elles habitaient depuis que « l'État islamique en Irak et en Syrie » avait pris le contrôle de leur ville. [Photo fournie par le commandement de la police fédérale]

Sur cette photo publiée en ligne le 16 juin, des familles déplacées reviennent à al-Hawija depuis le camp de Lailan, où elles habitaient depuis que « l'État islamique en Irak et en Syrie » avait pris le contrôle de leur ville. [Photo fournie par le commandement de la police fédérale]

Un accord a été conclu pour mettre fin à la crise des déplacés de la ville d'al-Hawija dans la province de Kirkouk, a déclaré un leader tribal irakien à Diyaruna lundi 18 juin.

Des dignitaires tribaux et des responsables d'al-Hawija sont parvenus à un accord avec les responsables de la sécurité pour permettre le retour des déplacés internes (DI) dans leurs zones de résidence à al-Hawija d'ici un mois, a expliqué à Diyaruna Cheikh Wasfi al-Asi, commandant des forces tribales d'al-Hawija.

Cet accord fait suite à une série de rencontres au cours desquelles les deux parties ont discuté des moyens de faciliter le retour des habitants qui avaient été contraints de quitter leurs foyers et leurs fermes sous le règne de « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS) à al-Hawija, a-t-il ajouté.

Il garantit le retour de tous les DI, dont la majorité vit dans des camps de la province de Kirkouk.

Le nombre de ces DI est estimé à plus de 6 000 familles, réparties dans trois camps dans Kirkouk : Daqouq, Lailan 1 et Lailan 2, a-t-il précisé.

Le camp Tal al-Sibat dans la province de Salaheddine abrite également actuellement près de 1 800 familles originaires d'al-Hawija, a-t-il poursuivi, ajoutant que d'autres encore résident dans des camps situés non loin de la ville de Mossoul.

Tous ces camps seront fermés, à l'exception de celui qui abrite les familles de membres de l'EIIS.

« Il nous faut du temps pour traiter les cas de ces familles et prendre une décision concernant leur retour », a indiqué al-Asi.

« Al-Hawija est sûr »

La plupart de ces DI sont des habitants de villages reculés, dans des régions comme al-Rashad, Riyadh et al-Abbasi, dans le sud et l'ouest d'al-Hawija.

« Les forces tribales et de sécurité cherchent à inciter ces DI à rentrer, en les rassurant et en dissipant leurs craintes quant à la présence de terroristes restants », a-t-il expliqué.

Al-Hawija est sûr, et les membres des tribus et les forces sécurité traquent les derniers éléments de l'EIIS dans le cadre de missions de recherche en cours.

« Il subsiste très peu [d'éléments de l'EIIS], et ils sont en permanence en train de bouger en raison de nos poursuites », a-t-il ajouté.

Un autre obstacle entravant le retour des DI à al-Hawija est la faiblesse des services publics, notamment dans le secteur de l'agriculture, a-t-il ajouté.

Cela constitue un enjeu que les autorités locales s'efforcent de surmonter, a-t-il indiqué.

« Le retour des habitants est un facteur nécessaire à la stabilité d'une région, car ils contribuent à soutenir les efforts sécuritaires », a-t-il conclu.

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1 COMMENTAIRE (S)
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Je suis originaire de Riyad. Merci aux forces de mobilisation populaire, l'armée et Sheikh Wasfi al-Assi!

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