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Nouvelle formation de l'opposition plus importante dans le nord de la Syrie

Par Waleed Abou al-Khair au Caire

Les combattants de Failaq al-Sham sont vus ici dans la région rurale d'Idlib. La faction de l'opposition est la plus importante à rejoindre le Front de libération nationale nouvellement formé. [Photo fournie par Mossab Assaf]

Les combattants de Failaq al-Sham sont vus ici dans la région rurale d'Idlib. La faction de l'opposition est la plus importante à rejoindre le Front de libération nationale nouvellement formé. [Photo fournie par Mossab Assaf]

Des groupes d'opposition opérant dans le nord de la Syrie, dont la plupart avaient été affiliés à l'Armée syrienne libre (ASL), ont annoncé cette semaine qu'ils avaient fusionné pour former le nouveau Front de libération nationale.

Les habitants du nord de la Syrie ont largement salué cette nouvelle, a déclaré Mossab Assaf, activiste d'Idlib, à Diyaruna, souhaitant la fin des luttes intestines entre les différentes factions opérant dans la région - Idlib, Homs rurale et Hama rurale.

La nouvelle formation est maintenant la plus grande dans le nord de la Syrie, a déclaré Assaf, en raison du nombre de factions qui l'ont rejoint et la taille de la zone qu'elle contrôle.

Onze factions de l'opposition ont rejoint le Front de Libération Nationale : Failaq al-Sham, la 1ère Division Côtière, la 2ème Division Côtière, la 1ère Division d'Infanterie, la 2ème Armée, l'Armée d'élite, Jaish al-Nasr, le bataillon Daraya de la Brigade des Martyrs de l'Islam, la brigade al-Hurriya et la 23e brigade.

L'ancien colonel de l'armée syrienne Fadlallah al-Hajji a été choisi pour servir comme commandant du Front de libération nationale nouvellement formé, une alliance de l'opposition opérant dans le nord de la Syrie. [Photo fournie par Mossab Assaf]

L'ancien colonel de l'armée syrienne Fadlallah al-Hajji a été choisi pour servir comme commandant du Front de libération nationale nouvellement formé, une alliance de l'opposition opérant dans le nord de la Syrie. [Photo fournie par Mossab Assaf]

Les factions les plus importantes à refuser de rejoindre sont Tahrir al-Sham, le Front syrien de libération, les Brigades Suqour al-Sham et Jaish al-Ahrar, a déclaré Assaf.

Cela a soulevé quelques inquiétudes dans la région au sujet d'une éventuelle confrontation future entre la nouvelle formation et Tahrir al-Sham, qui répète toujours qu'il ne va nulle part et n'a aucune intention de rejoindre un autre groupe, a-t-il dit.

Nouvelle structure de commandement

Les dirigeants des factions de l'opposition qui composent le Front de libération nationale nouvellement formé ont décidé de choisir la structure de commandement d'une manière qui ne favorise aucune faction par rapport à une autre, a déclaré Assaf.

Ils ont choisi l'ancien colonel de l'armée syrienne Fadlallah al-Hajji, qui a quitté l'armée syrienne, comme commandant de la nouvelle formation, le lieutenant-colonel Suhaib Layoush comme son adjoint, et le commandant Mohammed al-Mansour comme chef d'état-major.

La zone que contrôle la nouvelle formation est grande, car les factions qui se sont jointes sont déployées dans la zone côtière, Alep, Idlib, Homs et Hama, a-t-il dit.

La nouvelle force compte au moins 25 000 hommes, et ce nombre devrait augmenter à mesure que d'autres factions se joindront à elle, a-t-il ajouté.

Ses armes comprennent des armes légères et moyennes et divers types de roquettes, qui seront redistribuées selon les besoins, a indiqué Assaf, ce qui signifie qu'aucune faction ne conserve les armes qu'elle possédait auparavant, et que toutes les armes deviennent la propriété du front.

Cela n'a pas été le cas lors de fusions antérieures de factions de l'opposition, a-t-il noté, car toutes les factions avaient l'habitude de garder leurs propres armes, ce qui rendait les fusions susceptibles de se désintégrer.

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