Les forces irakiennes ont détruit des bases cachées de "l'Etat islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) que le groupe avait installées dans des zones reculées de la province de Diyala, a annoncé le commandement des opérations de Diyala vendredi 6 avril.

Depuis lundi, les forces de l'ordre, ainsi que les forces de l'armée, de la police et de l'armée de l'air irakiennes, effectuent une opération de grande envergure pour chercher les zone se situant entre le quartier de Qara Taba et le lac Hamreen au nord-est de Diyala. a indiqué le commandant le lieutenant Muzhir al-Azzawi.

Ils ont découvert plusieurs bases militantes situées dans des zones reculées, qui ont été bien camouflées pour éviter la détection par surveillance aérienne et l'observation, a-t-il dit à Diyaruna.

"Nous avons détruit huit maison sécurisées et trois abris souterrains reliés par des tunnels qui étaient utilisés par les terroristes", a-t-il indiqué.

Les forces irakiennes "ont incendié quatre bateaux, quatre véhicules et trois motocyclettes que les terroristes ont conservés dans ces bases, fait sauter des réserves de munitions et détruit des aliments, des groupes électrogènes et trois tentes utilisées pour le camouflage", a déclaré Al-Azzawi.

Les restes de l'EIIS réduits à de petits groupes

Parallèlement à l'opération, une force de renseignement de la police de Diyala a mené une opération spéciale dans la zone de Wadi Thalab, au nord-est de Baqouba.

La force "a détruit d'autres bases terroristes qui comprenaient trois grandes maisons sécurisée, a fait exploser deux ceintures explosives et incendié quatre motos et une petite installation d'énergie solaire", a précisé al-Azzawi.

Deux militants qui étaient présents à l'intérieur des abris au moment du raid ont été tués, a-t-il ajouté.

Ces opérations visent à «nettoyer toutes les zones inhabitées dans la province de Diyala des éléments terroristes restants», a-t-il dit, notant que la population locale coopère avec les forces irakiennes en fournissant des renseignements précis.

"L'EIIS est fini dans la province et n'a plus aucune présence autrement que sous la forme de gangs ou de petits groupes, chacun ne comprenant pas plus de trois ou quatre individus", a-t-il dit.

Ces formations sont limitées en nombre, et les opérations pour les repérer continuent sans relâche, a-t-il ajouté.

"Nous avons obtenu de bons résultats et empêché l'ennemi de prendre des positions qui lui permettraient de se réorganiser et de se regrouper", a-t-il conclu.