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L'Irak cherche à renvoyer les familles des combattants étrangers de l'EIIS dans leurs pays

Par Khalid al-Taie

Les policiers irakiens aident les familles coincées au milieu des combats de libération de Mossoul de l'Etat islamique en Irak et en Syrie". [Photo de la page Facebook du commandement de la police fédérale irakienne]

Les policiers irakiens aident les familles coincées au milieu des combats de libération de Mossoul de l'Etat islamique en Irak et en Syrie". [Photo de la page Facebook du commandement de la police fédérale irakienne]

Le gouvernement irakien a entamé une procédure pour remettre les membres de familles des combattants étrangers de "l'Etat islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) à leurs pays d'origine, a annoncé le conseil provincial de Ninive mercredi 22 novembre.

Pendant les batailles pour libérer l'ouest de Mossoul et la région de Tal Afar, les forces irakiennes ont évacué des centaines de femmes étrangères et leurs enfants, après que leurs maris aient été tués dans les combats.

"Au total, 1 451 femmes et enfants étrangers ont été évacués, la plupart d'entre eux venant de Turquie, de Tchétchénie et d'Ouzbékistan", a déclaré Hosam Eddin al-Abbar, membre du comité des services du conseil provincial de Ninive.

"Ils ont d'abord été emmenés dans des camps sûrs à al-Qayyarah et Hammam al-Alil au sud de Mossoul", a-t-il dit à Diyaruna, ajoutant qu'ils ont ensuite été transférés dans un abri fortifié à Tall Kayf, au nord de Mossoul.

Le gouvernement irakien a l'intention de les transférer à Bagdad avant de les expulser vers leur pays d'origine, a-t-il ajouté.

"Le gouvernement a commencé à contacter les gouvernements des pays d'où ces individus sont venus afin de les remettre à eux", a-t-il dit.

Ces familles représentent un lourd fardeau pour le gouvernement irakien, a-t-il souligné.

Pendant des mois, ils ont été soumis à une vérification de sécurité rigoureuse pour s'assurer qu'ils n'avaient pas participé aux combats avec l'EIIS ou fourni aucune forme d'assistance et de soutien au groupe.

Al-Abbar a déclaré que les autorités irakiennes détiennent également des citoyennes irakiennes qui étaient mariées à des combattants de l'EIIS et qui ont été évacuées avec leurs enfants de Mossoul et de Tal Afar.

"Il y a environ 450 femmes et enfants", a-t-il dit, ajoutant qu'ils reçoivent des soins du gouvernement.

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