NOUVELLES D’IRAK
Sécurité

Les forces irakiennes capturent 25 villages de l'EIIL et des hommes armés attaquent Kirkouk

Par Diyaruna

Les forces gouvernementales irakiennes avancent dans la région d'al-Qayyarah, au sud de Mossoul, le 20 Octobre, dans le cadre de l'opération de ces forces pour reprendre le dernier grand fief de "l'Etat islamique en Irak et au Levant" en Irak. [Bulent Kilic / AFP]

Les forces gouvernementales irakiennes avancent dans la région d'al-Qayyarah, au sud de Mossoul, le 20 Octobre, dans le cadre de l'opération de ces forces pour reprendre le dernier grand fief de "l'Etat islamique en Irak et au Levant" en Irak. [Bulent Kilic / AFP]

Quelques jours après que les forces irakiennes ont lancé une offensive pour reprendre le bastion de "l'Etat islamique en Irak et au Levant" (EIIL) de Mossoul , 25 villages et villes à la périphérie de la ville de la province de Ninive ont déjà été libérés, ont déclaré des responsables à Diyaruna.

Depuis lundi 17 octobre, les forces irakiennes, soutenues par la coalition internationale, ont libéré plus de 300 kilomètres carrés autour de Mossoul, a indiqué le commandant des opérations de Ninive Nejim Edin Saïd Karim al-Jubury vendredi 21 octobre.

"Vingt-cinq villes et villages ont été capturés, dont les derniers ont été les villages de Bartala, al-Hindiya et Jabal al-Asfar", a-t-il dit à Diyaruna.

Plus de 300 militants de l'EIIL ont été tués dans les combats, a-t-il noté.

L'utilisation de boucliers humains

Les combattants de l'EIIL seraient en train de se préparer à utiliser des civils comme boucliers humains civils , ou tout simplement les tuer, plutôt que de les laisser être libérés, a déclaré l'ONU vendredi.

Le chef des droits de l'homme de l'ONU Zeid Raad al-Hussein a déclaré que son bureau à reçu des rapports selon lesquels les civils étaient détenus à proximité de positions des combattants de l'EIIL à Mossoul, probablement comme un tampon contre l'avancée des forces irakiennes, a rapporté l'AFP.

"Il y a un grave danger que les combattants de l'EIIL n'utiliseront pas seulement ces personnes vulnérables comme boucliers humains, mais peuvent aussi choisir de les tuer plutôt que de les voir libérés", a déclaré al-Hussein dans un communiqué.

Par ailleurs, al-Hussein a déclaré que son bureau a des rapports indiquant que les militants ont forcé la semaine dernière environ 200 familles à marcher du village Somalia voisin de Mossoul.

350 autres familles ont été forcées à partir de Najafi à Mossoul, Selon le bureau.

Ces déplacements forcés étaient compatibles avec la "politique apparente de l'EIIL qui empêche les civils de fuir vers les zones contrôlées par les forces de sécurité irakiennes", a-t-il ajouté.

Les attaques de l'EIIL à Kirkouk sont une diversion de Mossoul

Vendredi également, les combattants de l'EIIL, dont certains portent des gilets explosifs, ont attaqué la ville voisine de Kirkouk, dans un effort apparent pour détourner les milliers de soldats et de miliciens de s'approcher de Mossoul, a rapporté l'AFP.

L'assaut, qui a eu lieu en même temps avec un autre plus au nord, a fait 22 morts au moins.

Kirkouk, actuellement sous contrôle kurde, s'est réveillée pour trouver des combattants de l'EIIL se propageant dans plusieurs quartiers.

Un correspondant de l'AFP a vu un groupe d'hommes armés de fusils et de grenades et portant "des vêtements de style afghan" marcher dans une rue de la ville.

Au moins cinq kamikazes ont visé des cibles gouvernementales dans la ville, y compris le siège de la police principale, dans une attaque coordonnée revendiquée par l'EIIL, qui a commencé au milieu de la nuit.

Des coups de feu et des explosions résonnaient à travers la ville toute la matinée, ont indiqué des habitants, et des images en direct à la télévision ont montré les batailles de rues dans plusieurs quartiers.

"Nos forces de sécurité travaillent sans relâche pour éliminer toutes ces cellules terroristes avant la fin du jour", a indiqué le colonel Arkani Hamed, de la police provinciale.

Aussi vendredi matin, des hommes armés portant des gilets explosifs ont pris d'assaut une centrale électrique construite par une société iranienne près de Dibis, une ville au sud-est de la zone des opérations de l'offensive principale de Mossoul, et à seulement 40 kilomètres de Kirkouk.

"Trois kamikazes ont attaqué la centrale à environ 6 heures, tuant 12 administrateurs et ingénieurs irakiens et quatre techniciens iraniens", a déclaré le maire de Dibis Noureddin al-Salehi Abdoullah.

Un lieutenant colonel de police a confirmé le nombre de victimes de l'attaque, qui a été également revendiquée par l'EIIL.

Aimez-vous cet article?

0 COMMENTAIRE (S)
Politique Commentaire * INDIQUE CHAMP NÉCESSAIRE 1500 / 1500